jeudi 28 juin 2007

Les deux états du Christ

Voici la première partie de la dernière section de notre étude du Christ. Nous étudierons l'état d'exaltation du Christ. Pour lire tous les billets précédents de cette étude christologique, cliquez ici.

L’exaltation

Le deuxième état du Christ, celui de son exaltation, débute dès la résurrection. Les étapes suivantes sont successivement l’ascension au Père, l’exaltation au sens propre du terme et, finalement, son retour physique.

La résurrection

La résurrection de Jésus est fondamentale au christianisme car elle représente l’une des doctrines fondamentales de celui-ci. On peut l’étudier sous deux angles, du point de vue anthropologique et du point de vue sotériologique, bien qu’il soit impossible de les séparer de manière absolue. Cependant, puisque nous étudierons, dans le cours de sotériologie, les multiples conséquences salutaires de la résurrection, nous ne verrons dans la présente étude que l’aspect anthropologique de cette doctrine, c’est-à-dire l’apparence du corps de Jésus après sa sortie du tombeau. Mais, avant de procéder avec ce sujet, considérons brièvement la question de la crédibilité de la résurrection du Christ.

Crédibilité de la résurrection

Première réaction des autorités religieuses à l’annonce de la résurrection de Jésus : mensonge ! ce sont les disciples qui, de nuit, ont volé le corps de Jésus (Mt 28.13). Cette réaction, certes, est tout à fait « normale » pour les hommes qui ont fait crucifier le Seigneur. Pourtant, elle est anormale parce que ces mêmes autorités religieuses ne sont jamais parvenues à mettre la main sur le corps prétendument volé. Ainsi, en plus d’avoir accusé injustement le Seigneur de son vivant en ne présentant pas le nombre de témoins requis selon la loi ni les preuves suffisantes pour le faire condamner, les autorités religieuses d’Israël ont porté une accusation sévère et injustifiée sur la dépouille de Jésus et les disciples (le corps a été volé par les disciples) sans même posséder les preuves nécessaires pour soutenir une telle incrimination.

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