lundi 11 juin 2007

La doctrine du Christ à partir de la Réforme

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Les Textes de Westminster (1643-1649)

C’est en l’ancienne Abbaye de Westminster, à Londres, que se sont réunis du 1er juillet 1643 au 22 février 1649 pas moins de 121 théologiens pour une Assemblée extraordinaire. Leur but : rapprocher l’Église d’Angleterre de l’Église d’Écosse et des autres Églises Réformées. Les Textes de Westminster figurent parmi les plus importants écrits confessionnels depuis la Réforme protestante. Voici ce qu’ils affirment sur la personne du Fils de Dieu :

2. Le Fils de Dieu, la seconde personne de la Trinité, étant vrai et éternel Dieu, de même substance que le Père et son égal, a assumé, quand les temps furent accomplis, la nature humaine (Jn 1.1,14), avec toutes ses caractéristiques essentielles et ses communes faiblesses, le péché excepté cependant (Hé 2.14, 16, 17 ; 4.15) ; conçu par la puissance du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie, il est de même substance qu’elle (Lc 1.27, 31, 35). Ainsi, les deux natures entières, parfaites et distinctes, la divine et l’humaine, ont été inséparablement unies en une seule personne, sans changement, mélange ou confusion (Lc 1.35 ; Col 2.9 ; Rm 9.5 ; 1 P 3.18 ; 1 Tm 3.16). Cette personne est vraiment Dieu et vraiment homme, et cependant un seul Christ, l’unique Médiateur entre Dieu et l’homme (Rm 1.3, 4 ; 1 Tm 2.5)[1].

[1] Les Textes de Westminster, Aix-en-Provence, Kerygma, 1988, article 2, chapitre VIII, p. 18.

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