vendredi 4 août 2006

Deux études sur le célibat biblique

Ces deux études sur le célibat, je les ai d'abord enseignées à mon église locale, pour le groupe de jeunes et carrières. Elles formaient l'introduction à une série sur les fréquentations.

LE CÉLIBAT, PARTIE I

(Lire 1 Corinthiens 7.1-2, 7-9, 25-35, 36-38, 39-40)

Contexte de ce sujet dans l’ensemble de l’épître

Les chapitres 7 à 14 forment une section dans laquelle Paul répond à quelques questions que les Corinthiens lui ont posées par écrit. Cette lettre que les Corinthiens ont envoyée à Paul a fort probablement été écrite parce que ceux-ci avaient reçu une première missive de l’apôtre[1], dans laquelle Paul parlait de ceux qui entretiennent des relations avec des débauchés (voir 1 Co 5.29). Mais il ne s’agit là que d’une supposition qu’il nous est impossible de prouver. Par contre, il est certain que les Corinthiens ont écrit une lettre à l’apôtre Paul pour lui faire part de certaines de leurs interrogations.

La première de ces questions, donc, concerne le mariage (tout le chapitre 7)[2]. Paul expose dans ce chapitre ce qu’il pense devoir suggérer aux Corinthiens à propos du mariage et du célibat. Nous ne verrons cependant que les questions relatives au célibat.

Les idées principales du chapitre 7 à propos du célibat

  1. À cause de la situation dans laquelle se trouvent les Corinthiens, il est préférable pour eux de demeurer célibataires (vv. 1, 26, 28).
  2. Il est nécessaire pour une personne de se marier lorsque celle-ci manque de maîtrise sur le plan sexuel (v. 2, 8, 9).
  3. Le célibat est un choix conscient et volontaire, qui repose sur le désir et la possibilité (maîtrise des tentations sexuelles) de se consacrer entièrement au Seigneur (vv. 2, 7-9, 36-38, 39-40).

Nous allons tour à tour étudier les passages où il est question de ces trois idées principales.

Les passages

Chapitre 7.1-2

Dans ce premier passage, Paul répond à la lettre des Corinthiens. Il leur écrit : « Il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme ». Le verbe « toucher » signifie ici les relations sexuelles. Cependant, certaines versions de la Bible traduisent ce verset de la façon suivante : « Il est bon pour un homme de ne pas se marier. » Cette traduction n’est pas tout à fait exacte. Mais elle est n’est pas forcément fausse : en effet, dans la pensée juive et la pensée chrétienne, la sexualité et le mariage sont indissociables.

Il est possible que certaines personnes dans l’Église de Corinthe aient été influencées par des religions égyptiennes concernant le célibat religieux; ces religions affirmaient, entre autres choses, qu’il ne faut pas se marier. Bien que Paul soit d’accord avec l’idée de demeurer célibataire, il suggère néanmoins le mariage quand une personne ne peut pas rester seule en raison de ses trop fortes pulsions sexuelles (v. 2, 9).

Ce premier passage nous pousse à nous poser la question suivante : Paul serait-il en train de dire que le célibat est supérieur au mariage? Six raisons nous interdisent de répondre oui à cette question :

  1. Tout le chapitre 7 spécifie clairement que le mariage est une bonne chose (voir v. 38).
  2. Comme l’indique le verset 26, la cause de cette exhortation au célibat est purement contextuelle : « Voici donc ce que j’estime bon, à cause des calamités présentes : il est bon à un homme d’être ainsi. »
  3. Parce qu’en 1 Timothée 4.3, Paul déclare que l’un des signes de l’abandon de la foi dans les derniers temps sera ceux qui « prescrivent de ne pas se marier ». Paul ne peut quand même pas se contredire.
  4. Parce que, selon la Bible, le mariage est une institution divine : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. » (Gn 2.18) On ne peut pas interpréter Paul dans un sens qui contredirait l’enseignement de la Parole de Dieu.
  5. Parce que Paul lui-même utilise le mariage pour illustrer la relation entre Christ et son Église (voir Ep 5.22-33). De plus, dans ce texte, Paul cite Genèse 2.24 comme faisant autorité, démontrant par le fait même qu’il croyait en l’inspiration de la Genèse, donc au mariage puisque Genèse 2 institue le mariage, ce qui prouve la véracité de notre point précédant (4.).
  6. La nature nous enseigne que le mariage est essentiel à la croissance du caractère de l’individu et au bien-être de la société. Déprécier le mariage serait donc contraire à la loi de la nature et à la révélation de Dieu.

Un chrétien célibataire ne peut donc pas s’estimer supérieur à ceux qui sont mariés. Comme nous le verrons plus loin, les raisons que Paul donne pour le célibat sont uniquement de nature pratique et contextuelle.

Chapitre 7.7-9

Les versets 7, 8 et 9 reprennent essentiellement les mêmes thèmes que les versets 1 et 2 : a) il est bon de demeurer célibataire, comme Paul lui-même est célibataire; b) il vaut mieux se marier si on ne peut pas se maîtriser sur le plan sexuel : « Car il vaut se marier que de brûler ». Le verbe « brûler » signifie premièrement « brûler de désir sexuel », dans le sens de s’adonner à des pratiques sexuelles. On ne doit donc pas y voir d’abord une référence au feu de l’enfer lors du jugement dernier.

Pour ceux et celles qui désirent demeurer célibataires, une question s’impose : êtes-vous capables de maîtriser vos pulsions sexuelles, pas seulement aujourd’hui, mais durant votre vie entière? Si vous répondez oui à cette question, vous possédez le premier critère pour rester célibataires. Si la réponse est non, force vous est de reconnaître que le célibat n’est pas pour vous.

Ce passage nous force également à nous poser une autre question : existe-t-il un don de célibat? Lorsque Paul dit « que chacun tient de Dieu un don particulier », fait-il référence au célibat? Le mot « don » ici est le même terme que Paul emploie pour parler des dons spirituels dans les chapitres 12 à 14. Il s’agit du mot « charisme ». Le mot charisme, en grec, est construit à partir du mot « grâce » (charis). Je pense donc que le célibat est une grâce de Dieu accordée à certains chrétiens. Paul aimerait bien que tous les hommes soient célibataires, cependant il est conscient que ce ne sont pas tous les hommes qui sont en mesure de se priver du mariage. On doit également reconnaître que le mariage est une grâce de Dieu, puisque Paul affirme que « chacun a reçu un don particulier, l’un d’une manière (le célibat), l’autre d’une autre (le mariage) ».

Il faut aussi souligner le choix que fait Paul du mot charisme tant pour le don du célibat que pour les dons spirituels : il indique ainsi un lien très fort entre le célibat et le ministère dans l’Église. Nous toucherons ce point un peu plus loin.

Chapitre 7.25-35

Dans ce passage, Paul précise pourquoi le célibat est préférable au mariage. Il offre trois raisons :

  1. À cause « des calamités présentes » et pour ne pas avoir « des afflictions dans la chair » (vv. 26, 28). Les termes qu’emploie ici Paul suggèrent la persécution : il vaut mieux rester seul que de s’engager dans une relation de mariage alors que la persécution à cause de l’Évangile menace les chrétiens et rend la vie de couple très difficile (perte du conjoint, des enfants, nécessité de pourvoir aux besoins des siens malgré la persécution, etc.). Paul veut les ménager. Il sait ce que c’est que de souffrir pour le Christ, lui qui a été si abondamment persécuté.
  2. « Car le temps est court et la figure de ce monde passe » (29-31). Il s’agit ici d’une allusion au retour de Jésus-Christ. Paul savait que Christ reviendrait bientôt. Il voulait donc encourager les Corinthiens à attendre le retour de Christ avec la même ferveur que lui, sans être préoccupés des choses de ce monde.
  3. Pour que le célibataire soit entièrement consacré au Seigneur sans éprouver les inquiétudes relatives aux responsabilités qu’engendre le mariage (v. 32-35). La consécration au Seigneur, pour l’apôtre Paul, est le but principal du célibat; c’est la raison fondamentale pour laquelle une personne peut demeurer célibataire, les deux premières raisons appartenant d’ailleurs à cette dernière.

Chapitre 7.36-38

Comparez les différentes traductions de ce passage :

Colombe

36 Si quelqu’un estime déshonorant pour sa (fille) vierge de dépasser l’âge nubile et qu’il doive en être ainsi, qu’il fasse ce qu’il veut, il ne pèche pas; qu’on se marie.

37 Mais celui qui tient ferme en lui-même, sans contrainte et avec l’exercice de sa propre volonté, et qui a décidé en son coeur de garder sa (fille) vierge, celui-là fait bien.

38 Ainsi, celui qui donne sa (fille) vierge en mariage fait bien, celui qui ne la donne pas fait mieux.

Bible en français courant

36 Maintenant, si un jeune homme pense qu’il cause du tort à sa fiancée en ne l’épousant pas, s’il est dominé par le désir et estime qu’ils devraient se marier, eh bien, qu’ils se marient, comme il le veut; il ne commet pas de péché.

37 Par contre, si le jeune homme, sans subir de contrainte, a pris intérieurement la ferme résolution de ne pas se marier, s’il est capable de dominer sa volonté et a décidé en lui-même de ne pas avoir de relations avec sa fiancée, il fait bien.

38 Ainsi, celui qui épouse sa fiancée fait bien, mais celui qui y renonce fait mieux encore.

Darby

36 Mais si quelqu’un estime qu’il agit d’une manière inconvenante à l’égard de sa virginité, et qu’elle ait passé la fleur de son âge, et qu’il faut que cela soit ainsi, qu’il fasse ce qu’il veut, il ne pèche pas; -qu’ils se marient.

37 Mais celui qui tient ferme dans son coeur, et qui n’est pas sous l’empire de la nécessité, mais qui est maître de sa propre volonté et a décidé dans son coeur de garder sa propre virginité, fait bien.

38 Ainsi, et celui qui se marie fait bien; et celui qui ne se marie pas fait mieux.

Dans ce passage, l’apôtre Paul affirme clairement que le célibat est une question de choix (v. 37); il souligne également le fait que le mariage « n’est pas péché » (v. 36). Ainsi, en dépit de la traduction retenue par le lecteur, le célibat est toujours vu comme une question de choix, et cela même dans la traduction où c’est le père qui choisit pour sa fille la préservation de sa virginité (traduction Colombe). Car le père choisit ce qui lui semble bon pour elle. La décision du célibat n’est donc pas le fruit d’une révélation extatique (vision, songe, signe miraculeux, etc.) dans laquelle Dieu dit : mon enfant, sois célibataire!

Paul répète encore une fois que le célibat est mieux que le mariage. Il faut cependant interpréter cette parole à la lumière du contexte des persécutions.

Chapitre 7.39-40

Dans ces derniers versets, Paul souligne encore une fois la notion de liberté et de volonté quant au choix de se marier ou non. Il indique cependant qu’une veuve serait plus heureuse seule que remariée. On peut donc retenir de ces versets que le célibat ou le mariage sont des choix que les chrétiens doivent faire.

But et utilité du célibat

Quel est le but du célibat. Comme Paul le dit si clairement, le but du célibat est de se consacrer totalement au service du Seigneur. Paul ne parle pas nécessairement du ministère. Une personne peut très bien demeurer célibataire et avoir un travail séculier. Paul a plutôt en tête le service chrétien dans les temps libres. En d’autres mots, celui qui est célibataire consacre le temps libre dont il dispose au service du Seigneur, temps libre que ce même individu passerait cependant avec son conjoint s’il était marié.

De plus, on ne peut pas dissocier le célibat de la foi. Celui qui a reçu le don de célibat l’a reçu pour consacrer plus de temps au service de l’Église par l’exercice de ses dons spirituels. On perçoit donc ici le lien entre l’utilisation du mot charisme pour le célibat et pour les dons spirituels.

Ce qui signifie qu’une personne ne peut pas choisir le célibat pour d’autres raisons que celle de la consécration au Seigneur. On ne choisit pas le célibat pour réussir une carrière dans les affaires ni parce qu’on a de la difficulté à tolérer l’autre sexe. Ceux et celles qui désirent demeurer célibataires doivent donc se poser la question suivante : est-ce pour servir le Seigneur que je veux demeurer célibataire?

Peut-on appliquer cette exhortation de Paul pour nous aujourd’hui?

Je pense que le but de l’exhortation de Paul était d’abord contextuel : il s’agissait d’une situation propre à l’Église de Corinthe. Mais une telle situation de persécution peut encore survenir aujourd’hui, et dans ce cas une telle recommandation garde toute sa valeur. Cependant, il n’est pas non plus interdit de choisir le célibat en se basant sur ce passage. Car celui qui désire être célibataire au sens où Paul l’entend a certainement de bonnes intentions. Et il faut approuver cela.

Les deux types de célibat

On peut donc dire, en conclusion, qu’il y a deux types de célibat : 1) le célibat de fait (ceux qui sont toujours à la recherche d’un conjoint) et 2) le célibat de choix. Ceux qui sont célibataires doivent se poser la question de savoir s’ils désirent rester dans cette situation ou s’ils désirent se marier. Cette question est primordiale, et elle devrait être répondue avant même de se mettre à chercher l’âme sœur.


LE CÉLIBAT, PARTIE II

(Lire Matthieu 19.1-12)

Contexte immédiat de ce passage

Matthieu introduit ici une discussion entre Jésus et les Pharisiens concernant le divorce, discussion que ces derniers ont entamée afin de tendre un piège à Jésus (v. 3). L’intention première de ce passage est donc le divorce, et plus précisément la compréhension légale (la Loi de Moïse) qu’a Jésus à propos de cette question du divorce (vv. 7-9). En guise de réponse à la question piégée des Pharisiens, Jésus insiste sur le caractère divin du mariage (« les deux deviendront une seule chair »; v. 5) et sur les responsabilités élevées qui découlent du mariage (« que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni »; v. 6). Le divorce facile est donc hors de question!

Le message central de ce passage ne concerne donc pas le célibat, bien que Jésus y fasse allusion dans les deux derniers versets, suite à la remarque de ses disciples, qui semblent de toute évidence ne pas apprécier les paroles plutôt radicales de leur Maître (vv. 11-12). Nous nous concentrerons cependant sur la question du célibat, et non sur celle du mariage. Mais, pour nous aider à comprendre la notion du célibat dans ce texte, résumons les divisions principales du passage:

  1. Les Pharisiens tendent un piège à Jésus par une question concernant le divorce (v. 3).
  2. Dans les versets 4-9, éclate une discussion entre Jésus et les Pharisiens concernant le mariage et le divorce. Jésus affirme le caractère divin du mariage (quel bel éloge au mariage!) et souligne du même coup les responsabilités de l’homme à l’égard de sa femme : « que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni », « sauf pour cause d’infidélité ».
  3. Dans le verset 10, les disciples manifestent à Jésus leur réserve à propos de son enseignement sur le mariage (surtout à propos de la question de la responsabilité de l’homme à l’égard de sa femme) et se demandent s’il est avantageux pour l’homme de se marier.
  4. Dans les versets 11 et 12, Jésus leur répond, disant : a) Que ce ne sont pas tous qui comprennent son enseignement à propos du mariage, mais seulement ceux à qui cela est donné; b) il y a trois exceptions au mariage : les eunuques de naissance, les eunuques par la main des hommes et les eunuques (volontaires) pour le Royaume.

La mauvaise compréhension de ce texte provient d’ordinaire du fait que certaines personnes rattachent la fin du verset 12 « Que celui qui peut comprendre comprenne » à l’enseignement de Jésus à propos des eunuques (v. 12). Ces personnes interprètent alors cette dernière partie de ce passage de la façon suivante : « Que celui qui peut comprendre ce que moi, Jésus, j’ai dit à propos des eunuques comprenne. » Trois raisons nous interdisent cependant d’interpréter le texte de cette façon :

  1. Toute l’argumentation de Jésus dans l’ensemble de ce passage donne en faveur du mariage. Ainsi, dire que Jésus insisterait ici pour que les gens comprennent (« que celui qui peut comprendre comprenne ») la signification du célibat reviendrait à dire que le célibat est supérieur au mariage. Mais Jésus ne peut certainement pas avoir ici cette intention en tête, puisqu’il donnerait alors raison aux disciples, qui pensent qu’il n’est pas avantageux pour l’homme de se marier. Jésus contredirait donc tout le sérieux de son enseignement à propos du mariage.
  2. Au verset 11, Jésus répond à la remarque de ses disciples de la façon suivante : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. » Cette « parole » dont parle ici Jésus est de toute évidence celle qu’il a prononcée dans les versets précédents : il s’agit de tout son enseignement à propos du mariage. Cet enseignement, comme le mentionne Jésus, ce ne sont pas tous qui le comprennent. Et pourquoi tous ne le comprennent-ils pas : « Car il y a des eunuques » (de trois sortes), qui, du fait de leur célibat, ne pourront jamais comprendre cet enseignement de Jésus parce qu’ils n’auront jamais eu l’occasion de goûter au mariage. Ce sont en effet les gens mariés qui peuvent comprendre l’enseignement de Jésus à propos du mariage, si, bien entendu, leur cœur n’est pas dur (v. 8).
  3. La fin du verset 12 : « Que celui qui peut comprendre comprenne » est une reprise du verset 11 : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. » La « compréhension » dont il est question ici, au verset 12, est donc la même que celle du verset 11, à savoir l’enseignement de Jésus à propos du mariage. D’ailleurs, dans ces deux versets, Jésus utilise le même terme grec lorsqu’il emploie le verbe « comprendre » (en grec : chōrēo; dans son sens premier, ce verbe signifie « accepter », « recevoir », d’où le sens possible de « comprendre »).

Ce que Jésus dit donc essentiellement ici, c’est que le célibat est envisageable seulement dans le contexte de ces trois types d’eunuque. Par contre, il repose sur un mauvais motif lorsqu’il est considéré pour d’autres raisons que celles mentionnées par Jésus. L’intention de Jésus par cet enseignement consiste donc à faire comprendre à ses disciples l’engagement total que doivent démontrer ceux qui se marient, et ce parce que le mariage est une œuvre du Créateur et parce que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni.

Enfin, un eunuque pour le Royaume (un eunuque spirituel) est pratiquement la même chose chez Jésus et chez Paul : il s’agit d’une personne dont la vie est entièrement consacrée au service de Dieu. Jésus a d’ailleurs donné un exemple admirable de ce type de célibat. D’autant plus que le célibat n’était pas monnaie courante parmi les Juifs de l’époque du Nouveau Testament. On peut donc voir dans les paroles de Jésus une propre justification de son statut de célibataire.


[1] Eh! oui, la première épître de Paul aux Corinthiens n’est pas la première que l’apôtre a écrite à cette Église.

[2] Les autres questions sont respectivement la viande sacrifiée aux idoles (voir 1 Co 8.1), la tenue de la femme dans les assemblées ainsi que la manière de célébrer le repas du Seigneur (voir 1 Co 11.1, 17, 34b) et les dons spirituels (voir 1 Co 12.1).

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