mercredi 2 juillet 2008

La connaissance de Dieu

La connaissance de Dieu, le connaître Lui : on nous dit souvent que cet aspect est essentiel pour notre marche chrétienne, voire fondamental. Mais qu’entendons-nous exactement par connaître Dieu ? En quoi consiste cette connaissance ? Est-elle strictement intellectuelle ou bien n’est-elle qu’une simple relation émotionnelle avec Dieu, quasi mystique et irrationnelle?

Il est évident que ces deux conceptions, une connaissance intellectuelle et une relation émotionnelle, sont extrêmes et nous n’avons pas à choisir entre l’une ou l’autre. En fait, la vraie connaissance de Dieu implique autant notre intelligence que nos émotions. En effet, n’y a-t-il pas une joie immense (émotion) de penser à Dieu (intelligence) et de le connaître tel qu’il se révèle à nous par sa Parole ? N’avons-nous pas tous fait l’expérience enivrante d’une allégresse indescriptible lorsque nous avons compris que Dieu nous a fait grâce et qu’il est devenu notre Sauveur en Jésus-Christ ? N’avons-nous pas tous été transportés de joie lorsque Dieu, le créateur de toutes choses, a fait de nous de nouvelles créatures? Ainsi, l’authentique connaissance de Dieu fait appel autant à notre intelligence qu’à nos émotions.

Mais pourquoi cette connaissance sollicite aussi bien nos émotions que notre intelligence ? Nous répondons à cette question par un seul mot : la ferveur. En effet, la saine doctrine de Dieu, lorsqu’elle est passionnément méditée dans notre homme intérieur, débouche inévitablement sur l’obéissance. Le chrétien devient alors un fervent ! Une passion l’anime, il bouillonne d’une joie et d’un enthousiasme débordant et il s’exclame alors, comme l’apôtre : “ Pour nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier. ” (1 Jean 4.19) Par contre, si la doctrine est aride et ne descend pas plus profondément que nos neurones de la superficialité, elle demeure stérile et ne produit aucune ferveur. À l’inverse, la ferveur sans connaissance n’est que gaspillage d’énergie et de temps. C’est une ferveur “ dans le vide ”, car elle n’a pas d’objet précis ni de but défini (à savoir une idée juste de Dieu et de sa volonté). Donc, la vraie connaissance de Dieu, celle que la Parole nous enseigne et que l’Esprit Saint nous communique, illumine l’entendement du croyant et réjouit son cœur ; elle le pousse à obéir avec ferveur et intelligence à Sa volonté.

1 commentaires:

Anonyme 3 juillet 2008 à 10:26  

Ouais... et connaître Dieu, c'est savoir ...."à qui t'as affaire"... pas juste parce qu'on a lu sur Lui, ( ou encore, entendu quelque chose sur Lui ) mais parce qu'en mettant en pratique cette connaissance reçue, on a "expérimenté" Dieu... dans une relation de "personne à personne" et on en vient à développer sa confiance envers Lui de la même manière que l'on développe sa confiance envers quelqu'un avec qui on passe au travers d'un épreuve quelconque. Le lien qui unit des "frères d'armes" est fondé sur cette connaissance de l'un et de l'autre. Connaissance de l'autre éprouvée dans des situations de "vie et de mort" ( là ou les vrais caractères se manifestent ) ou la fidélité se doit d'être réciproque et toujours au rendez-vous. Il en est de même pour ce qui en est de notre connaissance de Dieu. Quand on va de l'avant pour Lui, quelque soit le niveau de difficulté, Dieu sera toujours fidèle et il ne demande que notre confiance envers Lui. ( le juste vivra par la foi ) Des années de marche en confiance envers Dieu vont nous faire connaître Dieu au-delà d'une connaissance style "catéchisme" et nous donner une connaissance personnelle de Dieu....... comme tu l'as si bien dis..... intelligente et émotive..... fruit d'une vrai relation avec un ami. un frère et un Père.