jeudi 10 juillet 2008

Suis-je attaqué?

Ces jours-ci, je suis particulièrement irritable. Je prépare en ce moment une série de messages sur le combat spirituel. Quelques auteurs des livres que je lis à propos du combat spirituel mentionnent qu'ils ont été attaqués par l'ennemi d'une manière plus intense alors qu'ils préparaient des conférences sur le même sujet. L'ennemi serait-il donc en train de se servir de l'une de mes faiblesses, et j'entends ici l'irritabilité, pour me faire défaillir? Je ne sais qu'en penser, car je ne suis pas du genre à croire que les attaques de l'ennemi vont en augmentant lorsqu'on s'apprête à parler de lui. Le combat spirituel, c'est l'affaire d'une vie, non seulement d'un instant ponctuel dans la carrière d'un enseignant de la Bible. Il est vrai qu'il y a le mauvais jour, au cours duquel l'ennemi multiplie ses charges contre nous (voir Éphésiens 6.12-13). Mais rien dans ce passage biblique ne permet de croire que ce mauvais jour coïncide avec la préparation de messages sur le combat spirituel. Le péché est bien assez présent dans mon coeur pour se rendre manifeste à n'importe quelle période de ma vie. Mais bon, rien dans la Bible ne contredit ce qu'affirment ces auteurs.

Suis-je donc attaqué?

6 commentaires:

Anonyme 10 juillet 2008 à 12:21  

Écoute..... Daniel Audette.... si ton irritabilité peut te faire déraper et que ce dérapage peut produire une faille quelconque dans ton enseignement, dans la manière de l'amener ou de ton attitude durant "l'exercice" ... et qu'un "quelque chose" relié à cette situation peut te discréditer ( ou discréditer le message ).... bein, écoute .... l'attaque aura bien servie l'intention de l'attaquant. Moi je peux te dire, par expérience, pour ce que ça vaut, qu'à chaque "bon coup" pour Jésus, y a toujours une "chose charnière", ( ou un moment charnière ) qui est ce "test", qui va manifesté si on est conséquent avec l'évangile et Ses fruits. Constamment, Jésus est sous cette genre de pression durant Son ministère terrestre... et les "testeux", occultes ou "en chair", ont toujours été à l'affût de ses moindres gestes, paroles ou attitudes, prêt à le discréditer ( de même que Son message ) ..... Et de toutes façons. notre Père ne PERMETTRA pas une épreuves au-delà de nos capacités. Mes plus sincères encouragements pour toi....
Tu sais, sur un champs de batailles, il y a des accalmies, plus ou moins espacées.... mais la guerre dure toujours... c'est juste que par moments on en est plus conscients.

Anonyme 10 juillet 2008 à 12:24  

Et comme ça, pour le "fun"... y aussi des "locaux" de la belle région de Gatineau.

Anonyme 10 juillet 2008 à 12:37  

Mais, je me dois de rajouter, que cette affirmation m'a fait rire de bon coeur.... "ché" pas pour quelle raison ( quoique... ) mais.... tout de même, rire de bon coeur, sans écarter la réflexion... qui y était associée. J'espère juste que tu avait l'âme "rigolote" quand tu l'a pondue. Shalom.. en Yéshuah Mélek Israël... Daniel Audette.

Anonyme 10 juillet 2008 à 13:07  

J'me permet... encore... mais, anyway.. que dans le mauvais jour, le mot mauvais est le mot ( adjectif ) Poneros qui a le sens d'être dans une profonde détresse/douleur ( de l'homme intérieur ) causée par une perte quelconque, un désappointement ou un malheur quelconque.... un jour ou la vie est pénible, un labeur ardu d'être.... qui demande plus que toute la somme totale de la vigueur d'un homme. Ce genre de jour ou ce n'est pas le temps de se faire prendre "déculotté".... et qu'il est bon de se savoir bien armé.

Anonyme 10 juillet 2008 à 16:32  

C'est sûr, Guy, que si l'ennemi attaque et parvient à discréditer le message de l'Évangile en faisant tomber celui qui le porte, eh bien! on pourra dire qu'il a franchement réussi son coup. Par contre, parfois on a la nette impression que les attaques de l'ennemi sont plus sournoises, qu'il cherche à miner notre moral, et ce afin de nous faire perdre la joie de l'Évangile. Et combien il est difficile de préparer des messages sans cette joie ineffable, qui n'a pourtant pas forcément un caractère émotionnel. Fixer les yeux sur Jésus et me réfugier en Lui dans la prière : voilà ma seule et unique avenue pour tenir ferme.

Anonyme 11 juillet 2008 à 18:00  

Oui, j'acquiesce... ce fait, le "voleur de joie" nous "aime bien" dans la gouttière ( gutter ); c'est pour appuyer ton sens que je m'étais permis le rajout du commentaire sur le mot "poneros" ( ref, à Eph. 6-12,13 ), cet état de profonde détresse...etc ( techniquement, y a pas de "trip" à être ainsi ) seulement pour exprimer que le croyant est toujours bien armé ( encore ref, à Eph 6-12-13 ) pour garder la "joie du salut", dans l'Esprit, dans ce combat de la foi..... car il est aussi spirituel ce combat. ( Eph, quoi?.. mais tu le sais, j'en suis sûr ) Là dessus, Guten abend..