lundi 14 juillet 2008

La vie chrétienne: plus exigeante?

J'ai longtemps pensé que la vie chrétienne était la chose la plus exigeante que je pouvais vivre dans ce monde. Oh combien je me trompais! Les gens dans le monde qui n'ont pas Christ, aussi saints puissent-ils être dans leurs religions ou spiritualités de tout acabit, l'ont bien plus dure que nous. Car la consolation, la seule possible, se trouve en Christ. N’est-ce pas en effet ce qu’atteste l’apôtre Paul dans la seconde épître aux Corinthiens :

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père qui est plein de bonté, le Dieu qui réconforte dans toutes les situations. Il nous réconforte dans toutes nos détresses, afin qu'à notre tour nous soyons capables de réconforter ceux qui passent par toutes sortes de détresses, en leur apportant le réconfort que Dieu nous a apporté. De même, en effet, que les souffrances du Christ surabondent dans notre vie, surabonde le réconfort qu'il nous donne. Si donc nous passons par la détresse, c'est pour votre réconfort et votre salut. Et si nous sommes réconfortés, c'est pour que vous receviez, vous aussi, du réconfort afin de pouvoir supporter les mêmes souffrances que nous endurons. Et nous possédons à votre sujet une ferme espérance. Car nous savons que si vous avez part aux souffrances, vous avez aussi part au réconfort. Il faut, en effet, que vous sachiez, frères, quelle détresse nous avons connue dans la province d'Asie. Nous étions écrasés, à bout de forces, au point même que nous désespérions de conserver la vie. Nous avions accepté en nous-mêmes notre condamnation à mort. Cela nous a appris à ne pas mettre notre confiance en nous-mêmes, mais uniquement en Dieu qui ressuscite les morts. C'est lui qui nous a délivrés d'une telle mort et qui nous en délivrera encore. Oui, nous avons cette espérance en lui qu'il nous délivrera encore (2 Corinthiens 1.3-10).
Le chrétien, bien entendu, n'est pas moins éprouvé que le non croyant. Bien au contraire, en raison des persécutions qu'il lui faut endurer pour la cause de Christ, le croyant est certainement plus éprouvé. Mais à la différence des hommes et femmes sans Christ, les chrétiens sont les seuls à bénéficier de la consolation divine. Ce n'est pas une mince affaire: la consolation divine, ce n'est pas n'importe quoi, il s'agit de la consolation que donne le créateur de ce gigantesque univers dans lequel nous habitons. Wow, I feel good! C’est donc par absence de consolation que les non croyants l’ont plus dure que les chrétiens.

3 commentaires:

Anonyme 14 juillet 2008 à 20:21  

Salut Daniel Audette...... réflexion...... Le croyant n'est pas non plus nécessairement plus éprouvé que le non-croyant... dans le sens que plusieurs militants de "justes causes" subissent ostracismes, discriminations, tortures ou supplices ou génocides de toutes sortes... et je dis militants, mais il y en a qui subissent ces choses sans "causes", si ce n'est que pour une quelconque idéologie ou chose du genre. Les conséquences de la chute atteignent les incrédules comme les croyants.
Le chrétien persécuté va être ce chrétien qui, coûte que coûte, garde sa position fidèle à celle de son Seigneur..... l'autre "genre" de chrétien, celui qui s'accommode bien de "l'air du temps"... bof !!! Ça dépend.... Le non-croyant milite aussi, par espérance de voir, ou de faire avancer sa cause. ( no pain, no gain ) Le croyant lui, "milite" à cause d'une espérance accomplie, une espérance sûre et certaine, qui n'est qu'une question de temps avant de la consommer....
Là ou l'exigence du croyant est ( je pense ) la chose la plus exigeante à vivre dans ce monde, c'est que le croyant a à lutter contre lui-même... c-à-d, que son homme intérieur est "divisé" entre deux désirs: la chair ou l'Esprit, qui sont inimitié entre eux. Le croyant lutte contre son propre coeur en le soumettant à la volonté d'un Autre. Le non-croyant puise son "exaltation" de sa passion pour sa cause... et ce non-croyant peut se permettre d'être "divisé" en lui-même, ( la fin justifie le moyen ) le croyant se doit d'être intègre à la volonté de Celui à qui il est soumit. Le non-croyant va toujours trouver quelque soutient et réconfort dans ce monde, car dans ce monde il va y trouver des "semblables" à lui-même. Le croyant est étranger à ce monde et ses semblables à lui-même aussi... leur us et coutumes sont d'un "autre monde", d'un autre "âge". Un incrédule peut porter une "croix" et aller, par sa mortification à lui-même, vers le "martyr et cie" pour sa cause. Le croyant le fait par amour pour un Autre..... etc
Je dis ça comme ça car je pense que la vie, ici-bas, n'est pas un "jardin de roses" pour personne... mais, comme tu l'as si bien proclamé, c'est cette consolation divine qui fait la différence... et quelle différence. Elle procure cette paix qui surpasse toute intelligence .....et quel différence dans un témoignage... car nous, les croyants, nous savons vraiment contre qui et quoi, nous combattons... mais nous savons aussi quel Vainqueur nous accompagne dans notre marche. Wow, i feel good too...etc.. like you have said.

Anonyme 14 juillet 2008 à 21:24  

Attention, Guy, car Paul dit: "De même, en effet, que les souffrances du Christ surabondent dans notre vie, surabonde le réconfort qu'il nous donne." (2 Corintiens 1.5)

Ce sont les souffrances de Christ que nous portons, car l'Église souffre dans la continuité des souffrances de Christ, comme le dit d'ailleurs Paul: "Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église." (Colossiens 1.24)

Je crois vraiment que la dimension spirituelle des persécutions du chrétien héraut de la foi confère à ces persécutions un degré de souffrance plus élevé que celles de tout autre militant non chrétien. Je n'entends pas ici la souffrance physique, mais la souffrance morale et spirituelle qu'éprouve le chrétien persécuté pour le beau nom de Jésus.

Sur les autres points que tu as mentionnés, je suis d'accord avec toi.

Anonyme 15 juillet 2008 à 03:55  

Et sur ce point je le suis avec toi...... quoique je fais une différence entre le chrétien qui tient sa position ( le héraut.. pas sur papier, bien sûr ) vs l'autre "genre"..... de "chrétien", celui qui s'accommode de "l'air du temps"... .. quoique si la consolation est si grande, elle doit, quelque part atténuer l'intensité de cette souffrance intérieure. Le consolé peut en avaler des "mottons" dans sa consolation, jouir de la joie dans l'affliction ( weird isn't it ? ).... ce que le "non-consolé" ou "non- consolable" ( de par sa position et/ou sa nature ) ne peut.. étant spirituellement démuni dans ce domaine.... mais là, je n'ai pas sorti mon "souffrançomètre" pour comparer la différence avec mon "consolomètre". Ce que je sais, c'est que celui qui par confiance en Jésus et Son oeuvre accomplie a reçu tout ce qui contribue à exercer la piété selon Dieu.... récoltant les fruits de cette position de confiance en Christ.... mais tu le sais, j'en suis sûr.. .....on that have a gutten tag... in Him.