Christologie
Pour éveiller le théologien ou la théologienne en vous, je vous fais part de ma lecture actuelle sur le sujet de la christologie. Je lis en ce moment un classique de la christologie, l'ouvrage de Wolfhart Pannenberg, Esquisse d'une christologie. Toute une lecture! Le sujet est abordé passionnément, mais combien aussi hermétiquement à certains endroits.
La thèse fondamentale de Pannenberg consiste en ceci: l'événement historique de la résurrection, que les évangiles décrivent, est le fondement de la christologie. Plus spécifiquement, c'est par l'expérience de la résurrection que les apôtres ont pu obtenir la conviction et attester puissamment que cet homme Jésus, dont ils avaient été les disciples, était bel et bien Dieu fait homme. Il y avait bien entendu certains éléments indicateurs dans le caractère, les titres et l'œuvre de Jésus qui, en soi, manifestaient sa nature divine. Par contre, ce n'est qu'après l'événement de la résurrection que les apôtres ont été à même d'interpréter ces mêmes éléments indicateurs dans le sens de la divinité de Jésus.
Sans entrer dans les détails de la thèse de Pannenberg, je crois que sur ce point, il travaille à merveille les données de l'Écriture. Car la résurrection a en effet été le point déterminant dans la carrière des apôtres. Sans, bien sûr, négliger le fait que l'envoi du Saint-Esprit peu après l'ascension du Christ a permis la concrétisation ministérielle, chez les apôtres, de la nouvelle réalité engendrée par l'événement de la résurrection.
Je vais revenir sur le sujet sous peu.
J'ai perdu mes clés et ça fait au moins 2 heures que je les cherche de façon continue. Toujours sans succès. Je vous parlais dernièrement de mon irritabilité (voir le billet
Nous sommes tous des fondamentalistes! Je le pense sincèrement. Je sais qu'il y a une forte connotation péjorative rattachée à ce terme, mais les faits démontrent qu'une ouverture d'esprit complète est tout simplement impossible pour le chrétien (et pour les non chrétiens). Notre foi repose sur des doctrines que nous considérons fondamentales, et nous sommes prêts à défendre nos doctrines, coûte que coûte. Dans ce sens, il n'y a aucune connotation fanatique ou péjorative à ce terme. Car nous devons défendre l'Évangile de grâce qui nous a été transmis.

Voilà que les adeptes de la cigarette se tournent désormais vers les choses de l'Église pour trouver refuge et fumer "en toute légitimité". En effet, selon l'article suivant, le propriétaire d'un café néerlandais aurait changé la constitution de son établissement pour en faire une "église" et ainsi permettre à ses clients de s'en allumer une.
J'ai longtemps pensé que la vie chrétienne était la chose la plus exigeante que je pouvais vivre dans ce monde. Oh combien je me trompais! Les gens dans le monde qui n'ont pas Christ, aussi saints puissent-ils être dans leurs religions ou spiritualités de tout acabit, l'ont bien plus dure que nous. Car la consolation, la seule possible, se trouve en Christ. N’est-ce pas en effet ce qu’atteste l’apôtre Paul dans la seconde épître aux Corinthiens :
Ces jours-ci, je suis particulièrement irritable. Je prépare en ce moment une série de messages sur le combat spirituel. Quelques auteurs des livres que je lis à propos du combat spirituel mentionnent qu'ils ont été attaqués par l'ennemi d'une manière plus intense alors qu'ils préparaient des conférences sur le même sujet. L'ennemi serait-il donc en train de se servir de l'une de mes faiblesses, et j'entends ici l'irritabilité, pour me faire défaillir? Je ne sais qu'en penser, car je ne suis pas du genre à croire que les attaques de l'ennemi vont en augmentant lorsqu'on s'apprête à parler de lui. Le combat spirituel, c'est l'affaire d'une vie, non seulement d'un instant ponctuel dans la carrière d'un enseignant de la Bible. Il est vrai qu'il y a le mauvais jour, au cours duquel l'ennemi multiplie ses charges contre nous (voir