mercredi 26 juillet 2006

Pensées

Voici quelques-unes des pensées que j'ai écrites, et je désirais les partager avec vous.

1. Question : Pourquoi écrire encore la théologie si la révélation est complètement révélée ? Réponse : tant et aussi longtemps que l’homme écrira contre Dieu, il faudra bien écrire pour Dieu.

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2. En Jésus-Christ nous n’avons pas trouvé un Dieu qui correspond à nous, mais plutôt un Dieu à qui nous correspondons. En effet, c’est nous qui sommes faits à l’image de Dieu, et non Lui à la nôtre.


3. J’aime à être pour toi, Seigneur, celui que tu as cherché, celui que tu as trouvé et celui que tu gardes à tout jamais.


4. Ne dites pas : «Combien il est difficile d’être saint !», mais dites plutôt : «Combien il est terrible d’être pécheur !» Si donc il est terrible d'être pécheur, efforçons-nous alors d'être saints.

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5. Aimer et savoir que notre amour rend l’autre meilleur est une richesse inestimable pour celui qui donne un tel amour et pour celui qui le reçoit. Cependant, cela n’est qu’un aspect du véritable amour. Le véritable amour est aussi celui qui sait attendre patiemment lorsque l’autre s’éloigne quelque peu de nous ; celui qui dispense un tel amour ne craint pas le rejet, car il aime sans mesure.


6. Mon seul et unique désir, c’est de vivre ma foi aussi pieusement qu’intelligemment. Non pour ma propre gloire, mais pour rendre hommage au Dieu trois fois saints.


7. On dit souvent que les enfants sont vilains et méchants ; mais les adultes, eux, sont ignobles et cruels.


8. Les yeux en paradoxe, l’un se mouille de tristesse, l’autre contemple les gloires du ciel. Sous une paupière, un torrent de larmes verse le chagrin de mes désobéissances, sur l’autre façade de mon visage, l’œil béant, je m’émerveille de la splendeur du grand Roi. D’un coté, je pleure le Christ, crucifié à cause de mon iniquité. Alors que de l’autre, j’exulte de joie, l’œil ébloui par la gloire, au regard du paradis retrouvé. Un œil pleure ta souffrance et ma misère, l’autre brille à cause de ton pardon et de ma délivrance.

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9. La beauté ne se cache point dans les mots, et son essence ne repose point en la phrase ; elle n’est jamais tributaire de la magie du verbe, et non plus elle ne se dévoile dans la forme. En toi seul, notre doux Jésus, en toi seul se trouve la beauté. Mais encore, cette prétention n’est qu’inexactitude, car tu est la beauté même ; elle n’est point parcelle de Toi, tendre Jésus, mais l’essence même de ton être. De cette beauté, de Toi, jaillit un torrent de vertus des plus excellentes, où se rassasient paisiblement nos âmes, étant ébahies face à l’éveil de cette source de vie désormais en nous, de cette source de vie intarissable, qui jaillit au regard de merveilles, de merveilles qui sont à tout jamais nôtres.


10. Dans ta gloire céleste, Seigneur Jésus, tu portes les marques de ton humiliation ; et dans ton humiliation terrestre, ta gloire est manifeste.


11. La liberté qu’Il nous donne ne signifie point le droit de pécher ou de suivre sa propre voie, mais être libre de ne plus pécher pour suivre Sa voie.


12. Christ-Jésus, tu ne fus point crucifié afin que Dieu nous aime, mais parce que Dieu nous aime, tu mourus.

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13. Pourquoi ces plaintes ? Son renoncement est celui d’un Roi majestueux devenant pauvre serviteur. Tandis que moi, je n’ai qu’à renoncer à ce viel homme pécheur et déchu. Pourquoi ces plaintes ? Son abaissement est celui du Créateur devenu désormais créature. Tandis que moi, je n’ai qu’à délaisser ce statut d’entité perdue, afin d’être à tout jamais retrouvé. Pourquoi ces plaintes ? Il renonça à la pureté céleste, afin d’habiter, pour quelque temps, au sein de l’impureté de ce monde déchu. Tandis que moi, il me fut donné de renoncer à l’impureté de ce monde déchu, étant désormais devenu tributaire de la sainteté céleste. Pourquoi ces plaintes ? Il renonça à la gloire céleste, afin de mourir sur l’infâme bois. Tandis que moi, je n’ai qu’à crucifier, qu’à renoncer à ce vieil homme corrompu. Pourquoi ces plaintes ? De vie éternelle Il était, Il mourut ignominieusement. Tandis que moi, de mort que j’étais, je suis éternellement vivant. Pourquoi ces plaintes... ?


14. Ô Père ! brise moi, afin que je ne sois point spectateur de ma propre longanimité. Ô Père ! brise-moi, afin que je ne sois point enorgueilli de mon propre malheur. Ô Père ! brise moi, afin que je ne sois point discoureur de ma propre souffrance. Ô Christ ! bénis moi, afin que je sois inlassablement témoin de Ta déréliction endurée pour moi. Ô Christ ! bénis moi, afin que je sois à tout jamais humilié devant Ton désarroi supporté à cause de moi. Ô Christ ! bénis moi, afin que je proclame désormais Ton calvaire subi pour moi.


15. Prenons garde de ne pas convertir le message de l’Évangile en pensant le rendre « acceptable » aux yeux des hommes, mais sachons que ce sont les hommes qui doivent se convertir au message de l’Évangile.

10 commentaires:

Anonyme 26 juillet 2006 à 12:10  

Merci de nous partager ces réflexions. Elle sont agréable à lire. Elles sont positives et réjouisse l'âme.

Si tu pouvais les numéroter, il serait peut-être plus facile par la suite de les commenter.

Anonyme 26 juillet 2006 à 12:12  

Il va vraiment falloir que l'on prenne un temps ensemble pour que tu me montre comment améliorer mon blogue!

Anonyme 26 juillet 2006 à 14:29  

Merci Georges pour tes commentaires. J'ai trouvé ta suggestion utile, alors j'ai numéroté les pensées. Libre à toi de les commenter maintenant.

Anonyme 26 juillet 2006 à 16:09  

Bonjour Daniel,

En lisant ces pensées, mes yeux se sont heurtés au point numéro 8. Cette semaine, je me posais la question à savoir comment un chrétien pouvait-il vivre dans la joie de son maître mais en même temps faire partie de ceux qui "mènent le deuil" (Matt 5:4). En méditant les Écritures, j'ai compris la portée de ce "pseudo" paradoxe. Cette pensée est une synthèse bien ficelée. Merci

Colombe

Anonyme 26 juillet 2006 à 16:26  

Merci Colombe pour ton commentaire. Je suis bien heureux de voir que la pensée numéro 8 a parlé à ton intelligence et à ton coeur.

Je t'invite à consulter mon blogue régulièrement. J'espère qu'il sera pour toi source d'encouragement et d'édification.

Que le Seigneur te bénisse abondamment.

Anonyme 26 juillet 2006 à 17:29  

Ça me ferait vraiment plaisir, Georges, de te rencontrer pour travailler avec toi sur nos blogues. Téléphone-moi, et nous fixerons une date à ce moment-là.

Anonyme 26 juillet 2006 à 21:14  

Tes talents d'écriture ressortent encore une fois dans ces pensées, pour la gloire de Dieu. Merci de centrer nos regards sur notre Seigneur!

Anonyme 28 juillet 2006 à 06:00  

La pensée 4 contraste bien la différence entre une perspective de vie centré sur moi: «combien il est difficile d'être saint!»; et une perspective de vie centré sur Dieu: «Combien il est terrible d'être pécheur!». Avec cette perspective je poursuis la sainteté avec joie par la grâce de Dieu.

Anonyme 28 juillet 2006 à 06:05  

Il me semble qu'il manque une des pensée qui était là originalement. En aurais-tu enlevé une?

Je pense qu'elle parlait de servir Dieu non pas comme je veux mais comme il le veut du mieux que je le peux. Qqch du genre.

Est-ce que je rêve?

Anonyme 28 juillet 2006 à 07:25  

Salut Georges,

Tu n'as pas le berlue, il y avait bien une autre pensée, que j'ai effacée, mais par mégarde, car j'avais de la difficulté avec la mise en forme.

J'hésite maintenant à la remettre, étant donné que plusieurs personnes ont déjà consulté ce post.