dimanche 14 janvier 2007

Éden ou Parousie?

Imaginez que l'on vous accordait la possibilité de voyager une seule fois dans le temps. Deux époques vous seraient proposées: dans le Jardin d'Éden ou au Retour de Christ. Laquelle de ces deux époques choisiriez-vous? Éden, pour empêcher que n'arrive la chute ou la Parousie, pour contempler la victoire de Christ sur toutes choses? Cette question semble saugrenue, mais, si vous y répondez et que nous en discutons par la suite, vous verrez à quel point elles peuvent faire surgir de profondes convictions théologiques enfouies en vous et peut-être même insoupçonnées de votre part.

14 commentaires:

Anonyme 15 janvier 2007 à 07:08  

Très intéressant! Ma première réponse est celle-ci : j'aimerais bien retourner en arrière afin de visiter le jardin d'Éden mais pas dans le but d'empêcher la chute car je ne crois pas que cela serait possible. J'aimerais simplement voir à quoi ressemblait cet endroit.

Anonyme 15 janvier 2007 à 08:15  

Question saugrenue en effet, mais pas inutile. Je me résèrve le droit d'y réfléchir un peu, mais pour l'instant, je choisi la Parousie sans hésiter. Vivre en Eden est surement agréable, mais rencontrer le Seigneur est quelque chose qui surpasse tous les paradis terrestres.

Anonyme 15 janvier 2007 à 08:17  

Excusez, c'était pas anonymous, mais moi qui ai écrit le 2e commentaire. J'ai oublié de signer.
Tim

Anonyme 15 janvier 2007 à 18:41  

Intéressant vos réponses jusqu'à maintenant, je commence déjà à voir poindre à l'horizon certaines de vos convictions théologiques, mais surtout je perçois le mouvement fondamental de votre théologie.

La dualité de vos réponses respectives est aussi fort intéressante (Georges en Éden et Tim alias anonyme dans la Parousie).

J'espère bien recevoir d'autres réponses et ensuite discuter du sujet!

Anonyme 16 janvier 2007 à 05:30  

SAlut, bon je répond aussi. Je choisirais la parousie pour le grand privilège de voir mon Sauveur et de pleinement vivre et saisir la victoire qu'il a accomplie pour nous. L'adorer, chanter des louanges et ne plus avoir de larmes..

Anonyme 16 janvier 2007 à 06:27  

J'ai préféré choisir un retour en Éden plutôt que la parousie parce que j'aime l'attente du retour de Christ. Je ne voudrais pas m'y retrouver en ayant opté de voyager dans le temps pour y être plus vite. L'attente de l'arrivée soudain de la parousie nous garde, ou devrait nous garder, éveillé en attendant.

C'est cela qui m'a fait penché pour un voyage dans le passé qui me permettrait de jeter un petit coup d'oeil sur le jardin d'Éden.

Anonyme 16 janvier 2007 à 16:00  

J'avais déjà pensé à ma réponse avant de lire les commentaires des autres...

En ce qui a trait d'Éden, je ne crois pas que j'aurais pu ou quiquonque non plus d'ailleurs... auraient pu empêcher la chute dans le jardin d'Éden. Mais j'aurais bien aimé voir ce jardin parfait avant que l'effet du péché agisse.

Et choisir le retour du Seigneur... Heumm... Oui.. j'ai hâte mais je ne veux pas précipiter les choses!

OK s'Il revient ce soir je serais prête mais s'Il revient seulement dans 20 ans, j'aurais vécu ces 20 années avec ma famille et amis et j'aurais continué de grandir dans le Seigneur afin de le glorifier par ma vie. Donc si je choisisais cette réponse je n'aurais pas vécu ces 20 années... et si je choisisais l'Eden bin j'aurais à subir le châtiment d'être jeté en dehors du jardin!!

Donc je choisi le présent...

De vivre dans l'attente...car je sais que je verrais la Parousie un jour!!!

Mais ma question... Je ne veux pas être plate en demandant cette question mais ça donne quoi au juste de discuter sur cette question? Je sais que j'ai participé en donnant mon commentaire mais je me suis posé cette question tout le long...

Anonyme 16 janvier 2007 à 19:19  

Ta question, Brigitte, ne manque certainement pas de pertinence. C'est d'ailleurs en prévision d'un questionnement comme le tiens que j'ai mentionné dans mon post que ma question était saugrenue. En fait, la question n'était qu'un prétexte; par elle, je voulais mettre en lumière certaines de vos convictions théologiques les plus profondes.

Toutes vos réponses révèlent à l'unanimité ceci: vous attendez de tout votre coeur le retour du grand Roi. Quelle consolation de voir des frères et soeurs être ainsi animés par une attente ardente de notre bon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

Passons maintenant à mon propos initial. Deux réponses ont capté mon attention et s'inscrivent dans le sens de ma question: celle de Georges et celle de Brigitte. Tous les deux ont mentionné que, s'ils pouvaient retourner en Éden, ils ne pourraient empêcher la chute. Très intéressant. Je demande donc:

Pourquoi n'auriez-vous pas pu empêcher que n'arrive la chute?

Anonyme 16 janvier 2007 à 19:41  

Tout simplement parce que la chute était déjà établie dans le plan de Dieu. Cette chute n'a pas surpris, ni pris au dépourvu le Seigneur.

Si je pouvais retourner dans le jardin et que j'esseyerais "d'arrêter" la chute, j'irais contre le plan de Dieu alors je serais un outil dans les mains de Satan...

Anonyme 17 janvier 2007 à 06:51  

Je ne suis pas d'accord avec le dernier post de Brigitte. La chute était certainement connue de Dieu et non une surprise, mais ce n'était pas son plan, auquel adam et eve se sont conformés. Ne pas chuter n'aurait pas été un pécher contre le plan de Dieu.
Il a permit que ça arrive, et il le savait, mais ce n'était pas sa volonté.
Je crois qu'en chutant, adam et eve ont été alors un outil entre les mains de satan
Tim

Anonyme 17 janvier 2007 à 14:14  

Pourquoi n'auriez-vous pas pu empêcher que n'arrive la chute?

Pour ma part c'est simple. Je crois que étant de la race d'Adam j'aurais certainement chuté comme lui. C'est dans ce sens que je ne crois pas que j'aurais pu empêcher la chute. J'aurais, comme Adam, pris le fruit de la main de mon épouse et j'en aurais certainement mangé moi aussi.

Anonyme 18 janvier 2007 à 16:03  

Bien d'accord avec Tim. Il est difficile pour moi de croire que Dieu a voulu d'avance que nous ayons contre sa volonté. N'oublions pas quand nous spéculons que le péché est tout ce qui va à l'encontre de la volonté bonne de Dieu pour la création; si Dieu a voulu le péché, il est en contradiction avec lui-même. Le péché ne peut qu'être le fruit d'une volonté rebelle envers Dieu.Mais bien sûr, Dieu n'est pas pris au dépourvu par le péché et il nous a montré à travers le Christ combien il nous aime et combien le péché est une folie criminelle (l'humanité crucifiant le Fils de Dieu). Et pour revenir à la question de Daniel (Éden ou Parousie), je choisis la Parousie, car l'humanité sauvée va avoir pas mal plus de gratitude envers Dieu connaissant ce que Christ a fait pour elle que lors de son état d'innocence (Éden).

Anonyme 6 février 2007 à 10:15  

Dans les faits, je ne crois pas que Dieu ait pu arrêter la chute car la chute faisait partie du plan de Dieu. (Désolé Steve ;-) D'autant plus que je ne crois pas qu'il soit philosophiquememt possible que Dieu pèche. Si Dieu peut commettre "le mal" cela veut dire qu'il existe, en dehors de Dieu, un mal objectif en soi, qui lui est supérieur. Or Dieu, est le principe ultime. De ce fait tout ce que fait Dieu est "bon" en soi même si cela joue contre les règles qu'il donne lui-même à l'homme. Il y a un passage biblique qui m'a convaincu que la chute fait partie du plan de Dieu, décrété de toute éternité : " vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre [...] par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache,
20 prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous". Ce passage enseigne clairement que Dieu avait prédestiné avant même la fondation du monde que Christ viendrait mourir pour le rachat. En d'autres mots, il est impossible que la chute n'ait pas eu lieu (bien que je crois que l'homme en est toujours responsable). C'est une possibilité que dans tous les mondes possibles, l'homme ait toujours chuté. Mais bon... sur la question initiale, je crois que je choisis la parousie... j'ai hâte à la fin de l'injustice !

Anonyme 7 février 2007 à 09:09  

J'ai tendance à être du même avis que j.s. morin la-dessus.