12 points de tension

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Libellés : Culture et foi
Il y a quelques jours de cela, j'étais attablé chez de amis dégustant un merveilleux repas, quand ceux-ci m'ont demandé mon allégeance politique. Eux-mêmes étaient adéquistes, fiers de l'être et convaincus qu'il fallait l'être. Tout de même, sans hésiter, j'ai répondu à leur question: je vais voter "libéral". Ce que j'ai d'ailleurs fait le soir du 26 mars, seul derrière ce petit isoloir qui ne parvenait pas à camoufler l'identité de mes épaules. Durant le souper chez ces amis, je leur ai même affirmé: "Nous aurons un gouvernement libéral minoritaire et une opposition adéquiste." J'avais vu juste. Et je crois que je désirais voir juste, pour tout dire. Je voulais en effet que change le portrait politique auquel nous avaient habitués les partis libéral et péquiste. Je ne voulais pas voir apparaître un super-gouvernement, mais juste un peu d'humilité chez nos deux partis traditionnels, une tape sur les fesses pour les corriger de leur insolence.
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Libellés : Politique
Le Québec s'enlise de plus en plus dans un débat dont l'issue semble encore bien loin. C'est la fameuse question de l'accommodement raisonnable. C'est la question choc issue du choc des cultures. Mais pourquoi ce choc des cultures? Est-il irrémédiable? Peut-on vraiment parvenir à des soi-disant "accommodements raisonnables"?
L'Église primitive a également eu son lot de chocs culturels. Déjà au petit matin de son existence, l'Église a senti les pressions culturelles s'exercer en son sein, les Hellénistes contre les Hébreux (Actes 6.1-7). En effet, les Hellénistes se plaignaient du traitement de faveur accordé aux veuves hébraïques lors de la distribution qui se faisait chaque jour. Mais, fait intéressant, le conflit a été de courte durée: sept hommes ont été choisis pour accomplir ce service. Pas n'importe quels hommes, mais les meilleurs, ceux dont l'esprit d'impartialité était évident. Sommes-nous en présence d'un tout premier "accommodement raisonnable"?
Sans faire preuve d'anachronisme, on serait tenté de le croire. Pourtant, cette situation survenue au sein de l'Église de Jérusalem est fort différente de ce que nous vivons ici, au Québec. D'abord, le conflit culturel en question est interne, puisqu'il survient dans l'Église uniquement. Que ce conflit soit à l'interne ne diminue pas pour autant son caractère tout à fait culturel. Par contre ce fait entraîne un avantage: une solide base commune, et dans le cas de l'Église primitive il s'agit de la foi chrétienne, qui permet de transcender les différences culturelles et de les surpasser en insistant sur des convictions communes que chaque partie reconnaît plus essentielles que ses propres singularités culturelles. Dans la situation présente, cette base commune a été le choix des sept frères, qui s'est opéré selon le critère de la manifestation de l'Esprit (voir Actes 6.3). Ensuite, la résolution du conflit entre Hellénistes et Hébreux au sein de l'Église de Jérusalem peut difficilement être considérée comme un cas "d'accommodement raisonnable". En effet, comme en fait foi cette petit phrase: "Cette proposition plut à toute l'assemblée" (Actes 6.5), l'Église a littéralement dépassé la notion d'accommodement, elle est en fait parvenue à une unanimité parfaite ! Enfin, la méthode utilisée pour résoudre le conflit est unique: les apôtres n'ont pas essayé de faire du rapiéçage avec des morceaux disparates et incompatibles, ils ont au contraire offert une raison qui s'impose d'elle-même dans l'ordre des priorités de tous et chacun: Il n'est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables. (Actes 6:2).
La situation à laquelle était confrontée l'Église primitive me laisse à la fois froid et chaud devant la notion nouvelle des accommodations raisonnables. D'abord je suis froid à l'égard de cette notion parce qu'elle ne peut pas présenter de solutions réelles aux problèmes particuliers qu'engendre une présence multiculturelle au sein d'une société. Elle ne peut offrir de solutions car elle n'a pas les moyens d'offrir une base commune sur laquelle chaque partie pourra y retrouver les priorités qui lui sont les plus chères, de sorte que chaque accommodement raisonnable représentera toujours un sacrifice inacceptable des valeurs culturelles les plus significatives aux yeux de ceux et celles qui les partagent. Enfin, je suis chaud parce que l'Église primitive laisse entrevoir une solution réelle à ceux et celles de cultures différentes qui ont en partage la même foi en Christ: en Christ le multiculturalisme ne constitue pas un facteur d'échec. Bien au contraire, comme Paul le clame haut et fort: Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié (voir Éphésiens 2).
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Libellés : Culture et foi
Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous? Les péagers aussi n’en font-ils pas autant? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi, eux-mêmes, n’en font-ils pas autant? (Mt 5.44-47)
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Libellés : Méditations
Fondement biblique Autres notions bibliques à propos des bonnes œuvres L’apôtre Paul établit clairement que l’Écriture seule peut rendre un croyant accompli et propre à toute bonne œuvre: «Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.» (2 Ti 3.15-17). Toujours selon Paul, la pratique des bonnes œuvres est le fruit d’une consolation et d’un affermissement produits par Dieu en nous: «Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos coeurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole!» (2 Th 2.16-17). L’auteur de l’épître aux Hébreux affirme, à l’instar de Paul, que c’est Dieu qui rend ses enfants capables d’accomplir de bonnes œuvres : «Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté!» (He 13.20-21). Dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul enseigne que c’est dans la mesure où quelqu’un se conserve pur et s’éloigne de l’impiété qu’il devient apte à pratiquer de bonnes œuvres: «Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre.» (2 Ti 2.21). Dans la lettre qu’il a écrite à Tite, son enfant dans la foi, Paul insiste pour que celui-ci rappelle aux chrétiens de toujours être prêts à pratiquer de bonnes œuvres: «Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre.» (Tt 3.1). Paul insiste sur cela car il veut de la sorte que le témoignage chrétien ne soit pas terni devant les hommes. De tous ces passages bibliques, on peut dégager les principes suivants à propos de la pratique chrétienne des bonnes œuvres : Milieu relationnel Les groupes maison constituent d’excellents milieux relationnels où il est possible de mettre en application la pratique des bonnes œuvres. Bien entendu, ils ne sont pas les seuls contextes où il est possible d’accomplir de bonnes œuvres. Pourtant il faut reconnaître que certaines caractéristiques des groupes maison favorisent les bonnes œuvres. On peut penser, entre autres, à la proximité particulière qui se développe entre les participants d’un même groupe maison. Une telle proximité permet de connaître les besoins spécifiques des autres participants, voire les besoins d’autres membres de l’église locale qui n’assistent pas aux réunions de ce groupe maison, ou encore les besoins d’un ami d’un des participants ou d’un membre de sa famille. En outre, la familiarité et l’intimité grandissantes entre les participants d’un même groupe maison favorisent aussi les bonnes œuvres. En effet, plus nous nous attachons aux autres participants du groupe maison auquel nous assistons, plus le souci de prendre soin d’eux croît en nous. Si, par exemple, il se trouve une mère monoparentale au sein d’un groupe maison, et que celle-ci éprouve des difficultés financières sérieuses, il est presque assuré que l’intimité existante entre les participants de ce même groupe maison poussera ces derniers à trouver des solutions concrètes aux difficultés financières de cette maman. Les deux caractéristiques mentionnées ci-dessus, à savoir la proximité et la familiarité-intimité, illustraient très bien comment les groupes maison sont des lieux propices pour pratiquer de bonnes œuvres. Mais, comme nous le verrons maintenant, les possibilités de bonnes œuvres pour les groupes maison ne se limitent pas à cela ; les groupes maison peuvent eux-mêmes s’engager à pratiquer de bonnes œuvres en organisant des projets de bienfaisance. Ces projets peuvent être multiples, ceux-ci étant surtout en fonction des besoins discernés ou de l’imagination de chaque groupe maison. Si un projet est souvent l’initiative d’un seul groupe maison, rien n’interdit toutefois qu’un projet soit aussi l’affaire de plusieurs groupes maison à la fois. L’important, ce n’est pas le nombre de groupes maison qui participent à un projet, mais ce sont les besoins réels qui réclament notre attention et notre dévouement. Par exemple, la préparation de repas pour les mamans venant tout récemment d’enfanter, une collecte de denrées en vue d’offrir de la nourriture à des nécessiteux, le parrainage d’un enfant du tiers-monde : tous ces projets, et tant d’autres, peuvent facilement être entrepris par un ou plusieurs groupes maison, dès lors qu’il se trouve à l’intérieur des groupes maison une volonté réelle de venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. L’exigence néo-testamentaire d’abonder dans les bonnes œuvres n’a rien de banal. Bien au contraire, c’est par les bonnes œuvres qu’il est possible de démontrer la réalité de notre foi. Le chrétien en vie est celui qui désire servir les autres en répondant à leurs besoins. Pareillement, un groupe maison en vie est celui qui désire servir les autres en répondant à leurs besoins.
Selon la Bible, le chrétien est appelé à abonder dans les bonnes œuvres. Comme l’enseigne l’apôtre Paul, c’est la puissance de Dieu qui constitue le fondement de cette abondance dans les bonnes œuvres. Car Dieu a le pouvoir de combler ses enfants de richesses afin que ces derniers puissent en retour œuvrer au bien commun de la communauté de foi. L’apôtre affirme en effet aux Corinthiens: «Mais Dieu est puissant pour faire abonder toute grâce envers vous, afin qu’ayant toujours en toutes choses tout ce qui suffit, vous abondiez pour toute bonne œuvre» (2 Co 9.8).
Le contexte immédiat de ce passage est celui de la collecte entreprise par Paul en faveur des chrétiens pauvres de Jérusalem (voir Ga 2.10; 1 Co 16.1-3). L’apôtre veut s’assurer de l’entière participation de l’Église de Corinthe à cette œuvre de bienfaisance, cette église qui, ayant beaucoup reçu de Dieu, peut de ce fait être riche en libéralité.
Le verbe abonder en 2 Corinthiens 9.8 traduit donc l’idée de richesse, d’une personne ou d’une communauté qui a reçu de Dieu en abondance et qui, en retour, manifeste elle-même une générosité envers les autres. Il est expédient de noter ici le choix des verbes utilisés par Paul: Dieu fait abonder toute grâce, pour que les Corinthiens, à leur tour, abondent en toute bonne œuvre. La répétition du verbe abonder n’est pas fortuite sous la plume de l’apôtre: c’est parce que cette abondance est vraie pour Dieu, en vertu de sa providence, qu’elle est aussi vraie pour eux; c’est parce que Dieu donne en abondance à ses enfants qu’il devient possible à ceux-ci de donner également avec largesse (voir aussi 1 Co 8.8).
Quelles raisons devraient inciter les chrétiens à pratiquer de bonnes œuvres? Selon le Nouveau Testament, six raisons peuvent être avancées:
L’apôtre dit ailleurs: «Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre […] Cette parole est certaine, et je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer de bonnes œuvres. Voilà ce qui est bon et utile aux hommes» (Tt 3.1, 8).
Le terme grec utilisé dans ce passage, que nous rendons en français par le verbe exciter, a un sens très fort; il traduit l’idée d’une provocation (dans un sens positif), afin de susciter chez l’autre une réaction qui le pousse à l’activité. Ainsi, selon l’auteur de l’épître aux Hébreux, c’est pour provoquer nos frères et sœurs à l’amour et aux bonnes œuvres que nous veillons sur eux.
Il est intéressant de noter que le mot grec pour provoquer est celui qui nous a donné le terme français "paroxysme". Comme en témoigne le dictionnaire le Petit Robert, l’utilisation française de ce mot n’a pas totalement perdu son sens ancien. En effet, selon le Petit Robert, un paroxysme est « le plus haut degré d’une sensation, d’un sentiment », d’où l’emploi du mot exacerbation comme synonyme possible. L’auteur de l’épître aux Hébreux désire donc que nous nous provoquions à un tel point aux bonnes œuvres, allant même jusqu’à « exacerber » nos frères et sœurs afin qu’ils les pratiquent, que seule la pratique de bonnes œuvres pourra être considérée comme une réponse satisfaisante à cette exhortation incessante!
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Libellés : Prédications
Il est vraiment difficile ces temps-ci de maintenir une présence régulière sur mon blogue. Notre Église est en train de mettre sur pied une organisation ecclésiale de groupes maison, et, comme membre du comité d'implentation des groupes maison, j'ai beaucoup de travail à faire.
Néanmoins, je continue à lire (quoique lentement) le livre culte des Églises émergeantes, An Emergent Theology For Emerging Churches. Je ne sais pas si vous connaissez l'expression qui dit: "Plus ça change, plus c'est pareil", c'est que j'ai drôlement l'impression en lisant ce livre que son auteur ne fait que répéter ce que nombre d'évangéliques ont dit bien avant lui et continuent à enseigner encore de nos jours. Je prends à titre d'exemple la théologie du Royaume de Dieu, comme l'a d'abord développée George Eldon Ladd (lire un de ces livres ici). Ray S. Anderson consacre le chapitre 5 de son ouvrage à ce sujet. Or cette théologie du royaume, que j'ai connue dans les milieux évangéliques et que j'apprécie énormément, n'a rien de proprement "émergeant". Et je ne crois pas que les évangéliques qui ont acquis cette compréhension du Royaume de Dieu persistent à enseigner la doctrine du Royaume comme ils l'enseignaient autrefois.
Je ne vois donc pas en quoi cette théologie serait propre aux Églises émergeantes. De toute façon, si les Églises émergeantes veulent se saisir de cette théologie et en faire la promotion dans leurs enseignements, tant mieux, leurs membres seront bien servis!
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Libellés : Culture et foi
Eh oui, il y a des choses gratuites dans la vie. Monergism.com, qui en passant s'est refait une beauté, offre des liens à des livres chrétiens en ligne, et ce tout à fait gratuitement. À vous d'en profiter! Pour accéder à ces livres, cliquez sur le logo ci-dessous.
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Libellés : Suggestions
Voice un outil fort utile pour les chrétiens: Theopedia, un wiki spécialisé sur la chrétienté. On y retrouve une variété intéressante de rubriques concernant plusieurs thèmes évangéliques et autres. De plus, on y trouve des articles et des fichiers multimédia à propos des sujets actuels touchant la théologie et le monde religieux.
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Libellés : Suggestions
Ma lecture du livre An Emergent Theology For Emerging Churches va bon train.
Une chose m'agace beaucoup dans le développement de la pensée de l'auteur: la manière dont il fait s'opposer l'Église d'Antioche et l'Église de Jérusalem. Suivant la pensée de M. Anderson, l'Église de Jérusalem aurait tout simplement manqué le bateau; elle se serait littéralement enlisée dans un traditionalisme judaïque étouffant et dénué de vie!
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Libellés : Culture et foi
J'ai terminé (enfin!) la lecture du livre The Futures of Evangelicalism: Issues and Prospects, édité par Craig G. Bartholomew, Robin Parry et Andrew West. Il s'agit d'une collection d'essais concernant le future (ou les futures) du mouvement évangélique dans son ensemble. Plusieurs contributions sont à noter, dont, entre autres, celles de Kevin Vanhoozer, Alister McGrath et Eugene Peterson.
Les articles touchent à pratiquement tous les aspects du mouvement évangélique (l'interprétation biblique, la théologie biblique, la mission, l'éthique, le mouvement charismatique, la politique et plusieurs autres), ce qui offre une perspective globale de ce que les théologiens évangéliques prédisent du futur de ce mouvement.
Une réflexion particulièrement importante, surtout depuis que les évangéliques semblent être en quête de leur identité face à des mouvements parallèles tels les Seeker-Sensitive Churches et les Églises émergentes.
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Libellés : Lectures