La vraie de vraie authenticité chrétienne
Lors de sa dernière prédication, Le pasteur passe à la confesse, Georges a mentionné l'importance d'être authentique dans nos relations fraternelles. Il est en effet facile de faire semblant quand nous nous rencontrons le dimanche matin, de laisser croire aux autres que nos vies vont bien et que nous sommes au-dessus de nos affaires et, peut-être, de celles des autres aussi. Mais la dynamique de l'Église, telle que proposée dans le Nouveau Testament, exige beaucoup plus que ce genre de relations superficielles et vides de sens par lesquelles les chrétiens jouent le jeu de la foi et essaient de ne pas trop montrer leurs faiblesses, souvent par crainte que les autres ne les disqualifient. La vie d'Église, au contraire, est par définition est une vie d'engagement authentique. Cela exige beaucoup. Une vie d'Église authentique et sans flafla prend forme lorsque je me rassemble avec d'autres chrétiens avec cette conviction que ma vie doit être transformée et purifiée du péché et que, pour réaliser cette transformation, j'ai irrémédiablement besoin des autres comme eux ont besoin de moi. Cette conviction ne me permet pas de vivre en Église tout en y marchant comme si j’étais un étranger ou comme si le péché n’avait pas besoin d’être extirpé de mon cœur. Je ne suis donc pas authentique chaque fois que mon attitude en Église est celle d’un homme qui laisse croire qu’il n’a pas besoin des autres pour l’aider à ressembler à Christ ou que ceux-ci n’ont pas besoin de lui pour y parvenir.