samedi 18 novembre 2006

Consolez-vous donc les uns les autres

Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espérance. En effet, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, (nous croyons aussi que) Dieu ramènera aussi par Jésus, et avec lui, ceux qui se sont endormis. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons, d’après une parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles (1 Th 4.13-18).

Que veut dire le mot consolation?

Le mot consolation, du grec terme parakaleô, signifie littéralement: «appeler quelqu’un à ses côtés pour l’exhorter, lui rappeler ses devoirs, ou l’encourager, le conseiller, le consoler», rendant ainsi, dans le contexte de l'épître, l'idée d'exhortation, de réconfort et de consolation. C’est l’idée d’être proche de l’autre pour l’aider à passer sa souffrance. C’est aussi oublier son propre bonheur, pour pleurer avec ceux qui pleurent dans le but de leur offrir la consolation dont ils ont besoin (lire Ro 12.15).

Dans quel contexte a été écrite cette exhortation à nous consoler les uns les autres?

Les Thessaloniciens s’affligeaient à cause du décès de quelques chrétiens ayant trépassé avant même le retour de Christ. C'est que les croyants, à Thessalonique, croyaient à tort que le retour de Christ se réaliserait avant même qu'un seul des enfants de Dieu ne meure. Mais Paul leur rappelle l’espérance qui est certaine et immuable en Christ, à savoir notre résurrection et notre rencontre avec le Seigneur, que nous ayons trépassé ou non!

Pourquoi l’apôtre Paul demande-t-il que nous nous consolions les uns les autres?

Parce que le croyant est différent de l’incroyant: le croyant a une espérance, et à cause de cela il peut être consolé.

Qui doit-on consoler? Qui est désigné par «les uns les autres»?

Les chrétiens seulement.

De quelle façon se console-t-on les uns les autres?

«Par ces paroles», c’est-à-dire les paroles de Paul à propos de la résurrection finale des morts et de notre enlèvement dans la airs à la rencontre du Seigneur.

Est-ce que le fait de lier le retour de Jésus à la consolation veut dire que nous devons toujours consoler les autres en leur rappelant que Jésus est ressucité et qu'il revient?

Forcément. Nous pouvons nous consoler mutuellement parce que nous savons très bien que notre espérance est en Dieu. Et cette espérance qui est nôtre est vivante! Or l'espérance qui vient de Dieu s'inscrit nécessairement dans le fait certain de la résurrection de Jésus-Christ et de son retour imminent, car ce sont bien ces deux événements qui constituent le fondement de notre espérance. Si notre espérance est vivante, c'est parce que lui, le Christ, est vivant et s'apprête à revenir bientôt ; notre espérance est vivante parce que ce n'est pas la venue d'un mort que nous attendons impatiemment, mais celle du Vivant. C'est pourquoi l'apôtre Pierre a pu s'écrier :

Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante (1 Pi 1.3).
L'enseignement de Paul aux Thessaloniciens signifie-t-il que le chrétien n'a pas le droit d'être triste?

En réalité, Paul ne dit pas qu’on ne doit pas être triste, mais il dit de ne pas être triste «comme les autres qui n’ont pas d’espérance» (1 Th 4.13).

La consolation que se rendent mutuellement les chrétiens est-elle une consolation authentique?

Si nous pouvons nous consoler les uns les autres, c’est parce que nous savons que notre Dieu est vivant et qu’il nous console vraiment; ainsi, la consolation que nous pouvons donner aux autres est une consolation authentique, basée sur la vérité de Dieu.
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père compatissant et le Dieu de toute consolation, lui qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans toute sorte d’afflictions! (2 Co 1.3-4).

Existe-t-il une seule manière de se consoler les uns les autres?

Nous pouvons consoler de plusieurs manières, mais dans chaque cas, nous pouvons apporter une consolation uniquement parce que nous avons d'abord nous-mêmes reçu de Dieu la consolation. L’important n’est pas la manière de consoler, mais la nature de la consolation.

1 commentaires:

Anonyme 20 novembre 2006 à 16:13  

Amen à cela! J'aime bien tes résumé des uns les autres. Tu les présentes bien et de façon pratique.