Maîtrise en études théologiques
Voilà, je suis dans le processus d'inscription pour la maîtrise en études théologiques, à l'Université de Montréal. J'ai rencontré le responsable du programme, jeudi le 4 octobre, afin de lui présenter mes idées de rédaction du mémoire. J'ai plein d'idées, mais je ne sais pas laquelle choisir. J'aimerais vraiment toucher une question en lien avec des problématiques théologiques propres à nos églises évangéliques. On verra. Je vous tiens au courant.
12 commentaires:
Bravo pour ces nouvelles Daniel. Pourquoi pas à la FTÉ ? Ou à l'université d'Ottawa ?
La FTÉ? Je crois que je n'apprendrai pas correctement les méthodes de recherches universitaires, car la FTÉ n'a pas les effectifs nécessaires pour y parvenir. Concernant l'université Saint-Paul, ça coûte très cher et je ne veux pas payer le gros prix pour obtenir une connaissance académique que je possède de toutes manières, et même plus, dans ma bibliothèque personnelle, tout comme je ne veux pas payer le gros prix pour obtenir le droit d'être évalué par un comité pour mon mémoire de maîtrise alors que je peux obtenir cela pour moins cher et d'une aussi bonne qualité. Enfin, pourquoi irais-je débourser des frais universitaires exorbitants à Saint-Paul dans le but d'obtenir le droit d'enseigner alors que je peux obtenir ce même droit à moindre frais?
Bonjour, je suis tombé sur votre blogue par top blogue. C'est intéressant, bien que je ne sois pas chrétien. Je suis un agnostique gai.
Votre ouverture d'esprit vous fait honneur. Vous semblez beaucoup moins dogmatique que vos frères baptistes que je fréquentais quand j'étais plus jeune. Vous avez un dialogue d'ouverture et d'interprétation avec le texte biblique que je trouve intéressant.
Selon moi et selon ce que je pense du texte biblique, Dieu prédestine les gens au salut ou à la damnation. En ce sens, je crois que Calvin a raison sur la vanité du libre-arbitre. Je pourrais vous donner des tas de versets de ma bible pour tenter de vous convaincre, mais ce n'est pas mon but. Vous pouvez vous forger votre propre opinion seul.
Les premiers chrétiens se rassemblaient dans des catacombes ou des églises maisons. Avaient-ils besoin d'une maîtrise en théologie ? Le christianisme (mithranisme?) s'est tellement institutionnalisé de nos jours. Il est devenu, chez plusieurs baptistes, une sorte de recette que l'on récite pour être sauvé. Je trouve qu'il a perdu de sa saveur et de sa passion. Sans oublier le culte de l'argent et la dime qui le hantent constamment. Plutôt décevant.
Mais votre blogue est intéressant, continuez...
Daniel -> Je vois ce que tu veux dire. Honnêtement, j'ai eu à choisir entre la FTÉ et l'UDM et j'ai choisi la FTÉ. Le hic c'est qu'à la maîtrise, il faut que tu pousses pour que les choses avancent. Dans ce sens, j'ai fait plusieurs cours en recherches dirigées (génial) et le contenu demeure bien intéressant des cours de maîtrise.
Maphto -> Bonjour ! Nous pouvons voir que vous avez lu et réfléchit. Il serait intéressant d'en jaser davantage, mais je différencierais entre le mithrahisme et le christianisme. Dans les faits, il y a deux cultes de Mithra, le premier pré-chrétien et le deuxième post-chrétien. On essaie de faire croire que le christianisme est une imitation du mitrahisme pré-chrétiens (et donc une imitation) alors que c'est probablement plus le mithrahisme post-chrétien qui a repris des éléments du christianisme de l'époque (comme le fis plusieurs branches de gnosticisme). D'autre part, je trouve intéressant de voir un agnostique convaincu de la double prédestination ;-)
Au plaisir de converser, vous pouvez aussi faire une tour sur mon blog : http://lavieestenlui.blogspot.com
Jean-Sébastien Morin
Chargé de cours à l'UDM en Histoire de la théologie chrétienne.
Salut Daniel,
Excellente nouvelle! Je serais bien content de t'avoir comme collègue d'études. Comptes-tu déménager à Montréal?
Si tu as des questions sur l'UdM n'hésite pas à m'envoyer un courriel. J'ai travaillé et je travaille toujours avec plusieurs des professeurs (Jean-François Roussel, Denise Couture, Olivier Bauer, Michel Beaudin (à la retraite depuis août dernier malheureusement), Jean-Marc Gauthier).
As-tu pensé à McGill? À mon avis le théologien systématique le plus intéressant à Montréal à l'heure actuelle est Douglas Farrow.
L'UdM est forte en théologies contextuelles (théologie et interculturalité, théologie féministe ou des masculinités, ecclésiologie de la paix, théologie et réalités socio-économiques, etc.), mais pas en théologie systématique ou en théologie fondamentale (à moins bien sûr de dire que toute théologie systématique ou fondamentale ne peut aujourd'hui qu'être contextuelle?).
Merci Steve pour tes encouragements. Oui, j'ai pensé à Mcgill, mais je persiste à penser que l'UDM est le meilleur choix, car la problématique que je désire traiter s'inscrit bien dans les thèmes de la théologie contextuelle: la théologie, cette malvenue malmenée dans les Églises évangéliques du Québec. Jean-François Roussel m'a suggéré d'avoir Olivier Bauer comme directeur de mémoire, ce qui m'intéresse énormément, vu ses allégeances réformées.
Intéressant. J'ignorais qu'il y avait tant d'approches en théologie. Quand vous faites, par exemple, de la théologie et réalités socio-économiques, que faites-vous exactement ? Vous étudiez comment Dieu se manifeste dans l'économie ? Les solutions morales au capitalisme ?
Bonjour maphto,
En effet, il y a plusieurs approches en théologie, certaines qui s'appuient directement sur le texte biblique, d'autres, plus rationnelles, qui s'appuient sur les données de la science des religions comparées. Il existe également un effort soutenu de certains théologiens de mixer ces approches. À cela, il faut ajouter les multiples champs d'intérêt de la théologie, et cela peut inclure le terrain des études socio-économiques. D'ailleurs, à ta question concernant ce dernier point, je laisserai la parole à mon confrère Steve (alias Theohead), qui justement a fait de cette question son champ d'études privilégié pour son mémoire de maîtrise ainsi que son doctorat, si ma mémoire ne me joue pas des tours.
J'ai un une expérience intéressante dernièrement. Je regarde pour le doctorat et je suis allé visiter l'UdM et l'Université Laval (je tairai les noms des individus). L'Université Laval fut un charme incroyable. Je fus reçu chaleureusement et l'homme qui m'a reçut s'est vraiment interressé à moi et à mon projet. Il m'a parlé de combien l'université Laval serait content de m'avoir. À l'UdM, l'homme est arrivé en retard, ayant oublié pourquoi je venais, fut interrompu trois fois (dont deux fois pour des rendez-vous mis en même temps) m'a donné l'impression que je serais un fardeau et a finit en me disant qu'il serait bien content que je fasse ma maîtrise avec eux! (je venais pour le doctorat). Prenant plus de temps que prévu pour finir maîtrise, j'ai reçu un courriel du monsieur de ULaval pour prendre de mes nouvelles ! Dois-je dire que je vais aller à Laval ?
Je trouve un peu surprenant ce manque d'objectivité de ta part, Jean-Sébastien. Il y a des incompétents partout, et il se trouve que tu en as peut-être rencontré un à l'UDM. Mais aussi, les personnes vivent parfois des épreuves si intenses que leur vie professionnelle sans trouve grandement affectée. Peut-être que ce jour-là, le représentant de l’UDM était profondément éprouvé. Quant à moi, j'ai eu une rencontre très positive avec Jean-François Roussel de l'UDM, mais de toutes façons mon choix d'université ne repose pas fondamentalement sur des critères relationnels. Je suis en tous cas très heureux de constater que tu feras ton doc à l’Université Laval : il s’agit d’une bonne institution pour la formation théologique.
Peut-on vraiment parler d'objectivité ? Tu as eu une expérience subjective positive, et j'en ai eu une mauvaise... ;-)
Remarque que j'ai eu la chance d'avoir des cours avec plusieurs de leurs profs. Certains étaient bien, d'autres moins bien.
Néanmoins, la dynamique de foi à Laval est pour moi un plus. (pouvoir parler de Dieu plus que seulement en termes théoriques). Quoiqu'il en soit, je te souhaite une bonne expérience !
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