mercredi 19 décembre 2007

La promesse d'une parole écrite

J’admire mon épouse pour plusieurs qualités qu’elle possède. Mais il y a une qualité chez elle qui me fascine tout particulièrement, probablement parce que je ne possède pas cette qualité : mon épouse garde et range scrupuleusement tous les papiers et écrits qu’elle a en sa possession, mêmes ceux qui, à première vue, semblent complètement inutiles. Pourtant tout ce qu’elle garde n’est pas nécessairement inutile, et, aujourd’hui, je m’en suis rendu compte une fois de plus. En effet, mon épouse discutait ce matin avec le responsable de son dossier à La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) à propos de son congé de travail suite à des douleurs aigües aux tunnels carpiens. Pour défendre sa cause, elle mentionnait tous les documents qu’elle avait en sa possession et qu’elle pouvait présenter si cela s’avérait nécessaire. De ces documents, il y avait toute sorte de rapports de santé, dont certains rapports médicaux datés de l’année 2005, voire même des échanges par courriel entre elle et son superviseur immédiat. J’étais stupéfait de constater à quel point ces documents s’empoussiérant depuis un certain temps devenaient soudainement d’une grande importance. Ça m’a rappelé ce proverbe :

Les paroles s’envolent, les écrits restent.
Enfin et surtout, ça m’a fait penser au privilège qui se trouve dans cette promesse de Jésus :
« Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaitra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. » (Matthieu 5.18)
Il s’agit en effet d’un privilège pour nous, car nous avons la promesse que la Parole de Dieu écrite restera parmi nous, pour notre salut et notre édification, et ce jusqu’à la fin des temps. Les hommes chercheront à détruire la Bible, mais ils n’y parviendront jamais ; quand bien même ils bruleraient toutes les Bibles qu’ils auraient trouvées, il en restera toujours une quelque part qu’ils n’auront pas trouvée et qui sera reproduite par de fidèles serviteurs du Christ.

1 commentaires:

Anonyme 20 décembre 2007 à 03:44  

L'histoire nous montre bien à quel point la parole écrite, loin d'être éliminé, ne fait que multiplié sa disponibilité et continue de se rendre parmi les peuples de diverses langues.