lundi 16 février 2009

Prédication

Dimanche dernier, j'ai prêché à mon église. Des fois, on a l'impression que la prédication s'est bien déroulée, comme si on avait le sentiment très vif d'avoir « livré la marchandise », avec cœur, émotion, conviction, intelligence et clarté. Je ne peux malheureusement pas dire que ça a été le cas dimanche dernier. Je n’ai tout simplement pas été à la hauteur de mes propres standards de prédication. Le courant, semble-t-il, n’a pas passé entre l’auditoire et moi. Mes idées étaient parfois confuses et je sentais bien que je perdais de temps à autre le fil de mes pensées. C’est humiliant comme expérience.

mercredi 11 février 2009

Deux ans de blogue!

Ça fait déja deux ans que je blogue. Depuis, je me suis rendu compte que je suis presque seul au monde sur mon blogue. Je songe sérieusement à mettre tout ça de côté, puisque, de toutes évidences, je ne rejoins que très peu de monde de cette manière. Je me donne quelques jours de réflexion.

mardi 10 février 2009

La spiritualité et les chrétiens évangéliques

J'ai débuté ma maîtrise en théologie. Premier cours: La spiritualité et les chrétiens évangéliques. Je crois que ce cours sera très intéressant, si bien que j'ai décidé d'utiliser le thème de ce cours pour mes prochaines prédictions. Dans les semaines à venir, je compte partager avec vous quelques-unes de mes réflexions sur le sujet.

jeudi 5 février 2009

Craindre l'Éternel, c'est détester le mal

Le proverbe dit:

La crainte de l'Éternel, c'est la haine du mal; l'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais (Proverbes 8.13)
Ces dernières semaines, je réfléchie souvent à ce proverbe. J'y trouve une grande consolation. Mais aussi une grande incitation à marcher avec Dieu. Craindre Dieu, c'est détester le mal. Or ce que Dieu hait n'est pas compliqué: il hait l'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse. Combien il est facile de comprendre la volonté de Dieu, et du même coup le sens de la vie, lorsqu'on sait que ce qui est primordial dans la vie est de détester ce que l'Éternel lui-même abhorre. En fait, j'éprouve une grande satisfaction à refuser de pratiquer ce que Dieu déteste; je suis comme soûl d'un plaisir divin chaque fois que je résiste consciemment au péché. Et puis, je ne peux m’empêcher de réfléchir à cet autre proverbe du sage:
La crainte de l'Éternel est le commencement de la science; les insensés méprisent la sagesse et l'instruction (Proverbes 1.7).
Chaque fois que je déteste le mal comme l'Éternel l'a en horreur, j'acquière la Sagesse divine. Je pourrais détenir une connaissance si vaste des doctrines de la Bible et de la théologie, une connaissance qui susciterait l'envie de tous les grands théologiens de ce monde, pourtant, si je ne crains pas Dieu, si je ne déteste pas le mal, je ne peux même pas affirmer avoir seulement passé le seuil de la porte d'entrée de la Sagesse!

mercredi 28 janvier 2009

Maîtrise en théologie

Ce samedi, je commencerai ma maîtrise en théologie, à la Faculté de Théologie Évangélique. Inutile de vous dire que j'ai bien hâte de débuter cette nouvelle étape académique. Je serai sans doute très débordé dans les mois à venir. Mais c'est le prix à payer.

Plus j'y pense, plus je m'aperçois que le ministère pastoral ne m'intéresse pas, du moins pas dans le sens qu'on l'entend habituellement, à savoir un pasteur principal qui s'occupe de la vision ainsi que de la direction d'une église locale. Ce genre de ministère n'est pas pour moi. Un gars comme Georges, vraiment, c'est évident qu'il est à sa place dans le rôle de pasteur/visionnaire. Il a tout mon appui.

Quant à moi, je préfère me diriger vers le para-ecclésiastique, fort probablement dans un ministère d'enseignement au sein d’une faculté de théologie. Cela, bien entendu, n’exclut pas une implication ministérielle dans la communauté ecclésiale. Au contraire, il faut être impliqué dans sa propre église locale pour être à même d’enseigner la Parole de Dieu à de futurs pasteurs. Donc, par la maîtrise (et le doctorat par la suite), je me prépare à ce rôle futur que j’aurai à jouer dans une faculté de théologie ou dans une école biblique.

On verra bien où Dieu me conduira.

mardi 20 janvier 2009

Barack Obama

On prétend que l'Amérique a changé, qu'elle a changé aujourd'hui, grâce à l'assermentation de Barack Obama au cours de laquelle il a été constitué Président des États-Unis d'Amérique, le premier président noir dans l’histoire de ce pays.

Mais les États-Unis ont-ils vraiment changé ? Je ne le crois pas. Ils ne changeront pas. Les hommes corrompus resteront corrompus, les riches continueront d'exploiter les pauvres et les pauvres continueront de croire que la criminalité est leur seule porte de sortie. Les racistes, quant à eux, demeureront des racistes. L'Amérique ne changera pas. Seule l'histoire des États-Unis changera, car désormais il faudra bien écrire dans cette histoire qu'un homme noir a franchi la porte du bureau ovale.

À vouloir trop en mettre, on oublie que Christ est le seul qui opère des changements véritables et durables. On oublie aussi que le monde actuel est voué à sa perte, comme Christ et les prophètes l’ont annoncé. Un homme ne changera rien à cela, pas même Barack Obama.

Je ne suis pas pessimiste ; je suis chrétien, et mon seul maître et sauveur se nomme Jésus-Christ.

mardi 13 janvier 2009

Dieu me parle?

Si je croyais que Dieu révèle sa volonté de façon spécifique, par des signes ou des panneaux indicateurs, il serait alors très certainement en train de vouloir me dire quelque chose à propos de ma voiture (ou de ma conduite automobile) : en moins de trois semaines, j'ai eu deux accidents, j’ai fait une sortie de route dans un fossé, ma transmission s'est brisée, j'ai eu deux collisions avec des bancs de neige et j'ai fait un tête à queue dans une pente raide, me retrouvant de la sorte dans la voie inverse. Si j'avais eu ce genre de théologie, j'aurais pu penser que Dieu me demande d'acheter une nouvelle voiture! Mais je ne crois pas que Dieu révèle sa volonté de façon spécifique. Je vais donc garder ma Corolla 2004 jusqu'à ses funérailles.