Le proverbe dit:
La crainte de l'Éternel, c'est la haine du mal; l'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais (Proverbes 8.13)
Ces dernières semaines, je réfléchie souvent à ce proverbe. J'y trouve une grande consolation. Mais aussi une grande incitation à marcher avec Dieu. Craindre Dieu, c'est détester le mal. Or ce que Dieu hait n'est pas compliqué: il hait l'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse. Combien il est facile de comprendre la volonté de Dieu, et du même coup le sens de la vie, lorsqu'on sait que ce qui est primordial dans la vie est de détester ce que l'Éternel lui-même abhorre. En fait, j'éprouve une grande satisfaction à refuser de pratiquer ce que Dieu déteste; je suis comme soûl d'un plaisir divin chaque fois que je résiste consciemment au péché. Et puis, je ne peux m’empêcher de réfléchir à cet autre proverbe du sage:
La crainte de l'Éternel est le commencement de la science; les insensés méprisent la sagesse et l'instruction (Proverbes 1.7).
Chaque fois que je déteste le mal comme l'Éternel l'a en horreur, j'acquière la Sagesse divine. Je pourrais détenir une connaissance si vaste des doctrines de la Bible et de la théologie, une connaissance qui susciterait l'envie de tous les grands théologiens de ce monde, pourtant, si je ne crains pas Dieu, si je ne déteste pas le mal, je ne peux même pas affirmer avoir seulement passé le seuil de la porte d'entrée de la Sagesse!